Triche : Que risque-t-on ?

Table des matières

  • Tricher au Bac, si répandu ?
  • Triche : ce qui est interdit
    • Sanctions encourues Sanctions administratives Criminelles
  • sanctions

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  • Les légendes du plateau

Le mois de juin est bien commencé et le mois de juin est appelé le baccalauréat. En 2018, 753 148 étudiants seniors de tous les domaines ont travaillé sur leurs sujets. Guerre à ceux qui essaient de tricher le jour J : l’ajout peut être salé que vous le pensez.

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Tricher au Bac, si répandu que ça ?

Entre 2014 et 2015, l’augmentation des examens de baccalauréat la fraude était de 24%. Toutefois, au cours de la période 2015-2016, l’augmentation de la fraude n’a été que de 5,93 %, soit 911 cas de fraude en 2016 comparativement à 860 en 2015. En 2017, cependant, 975 cas présumés de fraude ont été identifiés.

Une tendance à la hausse, qui s’explique par de nouvelles techniques de tricherie ? En effet, les méthodes les plus populaires pour les étudiants restent l’utilisation des téléphones mobiles et le bon vieux séchoir.

Tricher : ce qui est interdit

La tricherie n’est pas inscrite en tant que telle dans le Code pénal. Toutefois, la fraude à l’examen est interdite par le décret du 13 juillet 1992, qui fait suite à la loi du 23 décembre 1901.

Au cours d’un examen, voici ce que vous ne pouvez pas faire :

  • Communiquer avec un autre élève
  • Plagier une copie
  • Utiliser un anti-sécheresse
  • Utilisez un appareil pour échanger ou consulter des informations : téléphone portable, montre intelligente, lecteur MP3…

Vous ne pouvez pas non plus obtenir les sujets avant l’examen. Il est, bien sûr, interdit d’être remplacé par quelqu’un le jour du test.

Sanctions encourues

Si vous êtes pris à tricher, le superviseur confisquera l’équipement qui vous a permis de frauder, mais vous laissera finir de composer. Il prépare un rapport et le transmet au chef du centre d’examen.

Le tricheur sera convoqué par le LRAR devant la commission disciplinaire. Il a le droit d’être accompagné d’un parent, d’un avocat de l’éducation… Il est recommandé d’être présent parce que le comité décidera même si vous n’êtes pas ici. En outre, vous pouvez vous défendre, ou au moins vous justifier.

Pendant la procédure, il vous sera interdit de vous inscrire à l’enseignement supérieur. Vous recevez la décision de la commission et les résultats de votre baccalauréat en octobre.

Deux types de sanctions peuvent s’appliquer :

  • Sanctions administratives
  • Sanctions pénales

Soit tu auras une pénalité, soit tu seras libéré.

Sanctions administratives

Ce sont les types de sanctions administratives :

  • L’ Avertissement
  • Retrait d’une mention
  • Le blâme
  • Exclusion de l’établissement pour une période maximale de cinq ans
  • Exclusion définitive de l’établissement
  • Exclusion de tout établissement public de l’enseignement supérieur pour une période maximale de cinq ans
  • L’ exclusion définitive de tout établissement public de l’enseignement supérieur

Si une sanction est imposée, celle que vous avez triché sera nulle (la note reçue est 0/20).

Sanctions pénales

La commission n’a pas le pouvoir de vous condamner à une sanction pénale. Toutefois, en cas de tricherie grave, le juge peut vous condamner à une amende de 9 000 euros et/ou à 3 ans d’emprisonnement.

Sachez qu’il est possible de contester la décision devant une autre commission ou devant le Tribunal administratif. Cependant, au cours de la procédure, vous ne pourrez pas vous inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur.

Le légendes du plateau

Tricher sur un examen ne vous empêchera pas de passer le permis de conduire. C’est l’une des légendes les plus répandues parmi les lycéens. Voici quelques idées fausses sur le plateau :

  • Un étudiant meurt et toute la classe est diplômée. Faux. Quoi qu’il arrive, vous devrez passer vos examens
  • Les copies sont perdues ou perdues, et vous avez automatiquement 20/20. Faux. Vous aurez juste à repasser le test
  • Zéro, c’est l’élimination. Faux. Vous pouvez avoir zéro dans une matière et toujours avoir votre baccalauréat
  • Il y a des brouilleurs de vagues. Faux. Cependant, depuis 2013, les rectorats ont installé au hasard des détecteurs téléphoniques dans les centres d’examen.

Dernière mise en garde : à la question de la philosophie « qu’est-ce que le courage ? », répondre « Le courage est que », est très risqué, voir totalement contre productif. Le mythe de l’étudiant qui aurait répondu de cette façon s’inspire d’un film, The Pawn, sorti en 1978. Un correcteur préférera en grande partie un élaboré et motivé copie plutôt que de lire une seule phrase.

Dans tous les cas, ne prenez aucun risque. La tricherie peut être coûteuse, le meilleur est encore àréviser !